L'athlètisme vu par un passionné

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Les antioxydants…pourquoi ?

Difficile de leur échapper, les antioxydants s’invitent partout : cosmétique, diététique, santé... Simple argument marketing ou véritable enjeu santé, nous allons tenter d’y répondre.

 

 

Les antioxydants ne seraient jamais devenus aussi célèbres sans les radicaux libres. Ces derniers englobent des espèces chimiques susceptibles de dégrader nos cellules en profondeur. Le simple fait de respirer laisse dans notre organisme une petite quantité de radicaux hautement nocifs pour nos cellules. Et plus le volume d’oxygène augmente, plus la charge s’intensifie, ce qui fait des sportifs une cible de choix.

 

Nous subirions un vieillissement accéléré si nous n’étions protégé en permanence par un véritable système défensif en mesure de tamponner à chaque instant ces radicaux « errants ». Ce système est constitué d’un pool de vitamines et d’oligoéléments que l’on regroupe sous le nom d’antioxydants. Mais le système est faillible. Lorsque nos capacités sont dépassées, comme par exemple lors d’une activité sportive intense, notre organisme subit une surcharge que l’on qualifie de stress oxydatif, point de départ de déficiences diverses.

 

La course à pied, discipline d’endurance par essence et sport de plein air, expose clairement au stress oxydatif. Elle combine deux sources majeures de surexposition aux radicaux libres : l’activité sportive intense et l’exposition solaire (tabac, alcool, stress et pollution, médicaments constituent les 5 autres principales sources). Fort heureusement, la pratique d’un sport aussi exigeant que la course à pied amène souvent à améliorer son alimentation. Et c’est tant mieux, car c’est de l’alimentation, de sa diversité et de son équilibre, que l’on puise nos plus puissants antioxydants.

 

Au premier rang des antioxydants figurent ceux que l’on qualifie de primaires. Ce sont le béta-carotène (précurseur de la vitamine A), la vitamine C, la vitamine E et le Sélénium. Ils constituent un système interdépendant (la vitamine C permet de régénérer la vitamine E et ainsi de suite). Le béta-carotène est abondant dans les carottes, épinards, brocoli, salade verte…, la vitamine C dans les agrumes, le kiwi…la vitamine E dans le germe de blé, les huiles végétales…et le sélénium dans les céréales complètes, viandes, poissons…

 

Les antioxydants secondaires sont le zinc, le manganèse, le cuivre et 3 vitamines du groupe B (B1, B3, B5). On trouve du zinc dans les viandes, les crustacés, les légumes secs…Le manganèse est présent dans la carotte, l’oignon, l’amande, le blé complet…le cuivre dans les crustacés, légumes secs, viandes…les vitamines du groupe B dans les légumes frais, légumes secs, céréales, viandes, poissons..Pour faire simple et éviter de se tromper, la règle est toujours la même : il faut manger de tout !

 

Nos aliments sont de plus en plus enrichis (en vitamines, en minéraux et oligoéléments), ce qui permet le plus souvent de garantir un apport suffisant. En revanche il faut prendre garde aux excès, qui peuvent se révéler aussi délétères que le mal contre lequel on lutte. Car rappelons-le, il existe une interdépendance entre les antioxydants. Le surdosage de l’un deux peut faire basculer l’équilibre qui existe. L’antioxydant en excès peut devenir pro-oxydant (oxydatif). En cas de cure, il convient donc au préalable de faire le tour de ses placards, mais également de respecter les posologies. Les formulations qui font apparaître une synergie d’antioxydants (type complexe antioxydants*) sont à privilégier par rapport aux « monocures » (vit E seule, Zinc seul…).

 

* INKOSPOR ACTIVE ACE SELENIUM

 

Merci à David Padare pour cette article l'un de mes sponsor.



09/02/2012
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